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Le 4 juillet, Patricia Thérèse Okoumou avait fait sensation en gravissant le piédestal de la Statue de la liberté. Cette militante américaine d’origine congolaise comparaissait pour la deuxième fois, vendredi, devant le tribunal de New York.
Patricia Thérèse Okoumou s’est présentée à son procès, au tribunal de New York, vendredi 3 août, vêtue d’une robe verte sur laquelle étaient inscrits ces mots : “Cela compte vraiment pour moi, pourquoi pas pour vous ? ». Un pied de nez à la phrase inscrite sur la veste de la Première dame des États-Unis Melania Trump : “Je m’en fous et vous ? », alors qu’elle visitait un centre pour enfants migrants en juin près de la frontière avec le Mexique.
Originaire de la République Démocratique du Congo, cette Américaine de 44 ans comparaissait pour la deuxième fois devant un tribunal pour violation de propriété privée et trouble à l’ordre publique. Des infractions passibles de six mois d’emprisonnement chacune et pour lesquelles elle a plaidé non coupable.
Son crime ? Avoir escaladé le piédestal haut de 46 mètres de la Statue de la liberté à New York, le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine pour protester contre la politique migratoire de Donald Trump devant des milliers de visiteurs.
Les images de l’acte spectaculaire de la militante anti-Trump ont fait le tour des télévisions américaines. Vêtue d’un tee-shirt de l’organisation anti-Trump Rise and Resist (Levez-vous et résistez), Patricia Thérèse Okoumou a donné du fil à retordre aux responsables du la sécurité du site. Pendant près de quatre heures, elle est restée au pied de la statue, contraignant les gardiens à aller la chercher avec des cordes.
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